Voici en résumé les différentes étapes effectuées pour rejoindre l'île de Holbox, fin de notre périple cycliste au Yucatán :


Izamal - Espita (70 km)

Espita - Tizimin (33 km)

Tizimin - Kantunilikin (80 km)

Kantunilkin - Holbox (45 km)


Ces 4 journées ont été similaires, l'objectif étant de se lever tôt pour partir dès les premiers rayons du soleil (6h30) afin d'éviter les grosses chaleurs qui surviennent dès 11 h du matin.

Notre vitesse moyenne est de 19 km/h sur ces routes plates du Yucatán. Si nous apprécions la régularité de nos étapes, la monotonie nous ferait presque regretter les difficiles cols des Andes qui amenaient leurs lots de surprises (bonnes ou mauvaises) à chaque virage ! De grandes lignes droites très étroites bordées d'une végétation dense sans "bas-côté" rendent également notre progression dangereuse. Certaines voitures lancées à plus de 100 km/h nous croisent sans mettre une distance de sécurité suffisante à mes yeux. De ce point de vue là, je préférais également la Bolivie.

Cependant, nous apprécions vraiment l'accueil qui nous ait fait dans chaque petit village traversée. Nous ne comptons plus les mexicains qui nous apostrophe par des "Holá amigo !!", interloqués par notre petite caravane mais aussi et surtout par mon vélo couché qui suscite beaucoup d'interrogation. Bref, on ne passe pas inaperçu avec nos visages pâles ! 


Après cette petite boucle dans le Yucatán nous voilà donc arrivés sur l'île de Holbox, rendue célèbre grâce à ses plages de rêves et ses eaux translucides. Nos photos montrent le joli visage de l'île vendue également pour être sans voiture.

Malheureusement derrière cette carte postale "attrape-touriste" c'est bien un tourisme de masse qui est pratiqué avec toutes ces dérives : des rues creusées par les passages incessants des quads et motos, rues inondées de boue, des centaines de tas de poubelles non ramassées avec les odeurs qui vont avec. Certaines zones sont préservées mais au prix d'un développement anarchique !


Malgré tout, nous profitons des eaux chaudes et des couchers de soleil merveilleux que nous offre dame nature. Nous savourons la fin de notre voyage en Amérique du Sud qui nous aura fait vivre de merveilleuses aventures en famille, et c'est bien là le principal !

Notre vol retour pour le vieux continent est prévu le 27 septembre pour rallier Cancún à Madrid.

Comme il nous reste un peu de temps nous souhaitons rejoindre la frontière française à Hendaye à vélo.


L'aventure continue ...


Xav  


Comme a écrit Xavier, ces 4 jours ont été similaires et un peu monotones mais l'envie d'arriver jusqu'à la mer en vélo nous a donné du courage. Après presque 1000 km au Mexique, nous étions heureux et fiers d'avoir atteint ce petit bout de terre paradisiaque : l'île d'Holbox.


L'île d'Holbox fut une très belle fin de voyage pour nous et les enfants.

Malgré le côté négatif de l'île ( la saleté), j'ai pu apprécier le bon côté.

Holbox n'était pas bondé de touristes comme cela pourrait être parfois. Les habitants restent agréables malgré le nombre d'étrangers sur leur île.

Nous avons pu profiter des plages paradisiaques presque seuls par moment. Nous sommes restés des heures dans l'eau cristalline à regarder les poissons, à admirer les différentes couleurs de l'eau, à ramasser les coquillages. Jeanne n'a jamais eu froid... l'eau est à 30°C !!!

Nous avons pu observer des oiseaux, des flamands roses, des poissons de toutes sortes. Nous avons même aperçu des raies ce matin lors d'une balade aquatique jusqu'à la playa Mosquitos.

Et que dire des couchers de soleil ! Les dégradés de couleurs sont incroyables !

Nous avons aussi eu la chance de visiter un refuge pour animaux sur l'île. Ils reçoivent majoritairement des chiens accidentés ou abandonnés. Les responsables du refuge cherchent des volontaires pour promener les chiens. On a donc promené Kera pendant 1h !

Nous sommes allés aussi sur la playa Coco pour observer le phénomène de bioluminescence. Ce moment fut vraiment un moment magique.

Malheureusement, nous n'avons pas pu prendre de photos mais allez voir sur internet, ça vaut le coup !

Alors oui, l'île a les mauvais côtés du tourisme de masse mais que la nature est belle, de jour comme de nuit ! Alors prenons soins de notre Terre...

Véro